Présenté par Didier Giroud-Piffoz

Il n’est pas simple pour un père de passer le témoin à sa fille. Pourtant, je tenais à le faire, car il n’est de plus grande fierté, ni de plus grande joie, pour un écrivain de voir sa fille se lancer à son tour sur le chemin délicat, ambigu et très aléatoire de l’écriture. Un engagement difficile dans lequel Karine, passionnée de littérature, après des études de lettres modernes, s’est complètement investie avec bonheur et beaucoup de talent.

Interview

Pour qui votre premier sourire de la journée ?

Mon premier sourire est pour mes enfants, mes deux garçons de 6 et 11 ans ; Mais je ne suis pas du matin donc il ne vient pas tout de suite. (Lol)

Rat des villes ou rat des champs ?

Rat des champs. J’ai toujours recherché la nature. J’habitais en région parisienne. Puis, j’ai fondé ma famille en Vendée. Je trouve la nature tellement plus calme et plus jolie.

Si vous regardez par la fenêtre que voyez-vous ?

De ma fenêtre je vois des arbres, de l’herbe : la nature justement. C’est agréable, particulièrement le matin, au lever, quand il fait beau, que le soleil est déjà présent.

Qu’est-ce qui rend votre ordinaire extraordinaire ?

Quand j’ai une idée d’écriture, de création artistique et que j’arrive à la réaliser et à le faire bien, mon ordinaire devient extraordinaire car je suis quelqu’un qui n’a pas confiance en elle, du coup je m’épate toute seule quand je parviens à me satisfaire.

Quelles activités (rémunérées ou pas) occupent votre quotidien ?

Actuellement, je n’ai plus d’emploi stable car j’ai changé de région et, là où je suis, il y a peu d’emplois. Donc, je m’occupe de mes enfants, j’écris, je décore des objets, je dessine.

Réussissez-vous à vivre de vos passions ou à faire vivre vos passions ?

Hélas non. Mais j’aimerais pouvoir vendre mes créations et mes livres (même si j’en vends un peu), je serais comblée de pouvoir en vivre, mais ce n’est pas grave, cela ne m’empêche pas d’apprécier de les faire. Depuis peu j’essaie de les faire vivre par le biais de ma page Facebook : Le monde d’Isalie.

Le talent que vous aimeriez pouvoir amplifier ?

Le dessin. J’aime dessiner depuis mon enfance. J’ai repris de manière un peu plus poussée depuis peu car je voudrais pouvoir illustrer mes livres. D’ailleurs, j’ai osé commencer par la couverture de mon dernier roman : Le farfadet de Saint-Gervais, sorti début Avril aux éditions Le vert Galant.

La rencontre ou l’événement qui a tout changé ?

C’est un événement et c’était quand j’avais une vingtaine d’années. Cela a chamboulé toute ma vie et cela continue. Mais je ne peux pas en dire plus. Joker.

La chose la plus extraordinaire que vous ayez accomplie ?

Pour moi qui suis extrêmement sensible, c’est d’avoir rencontré des personnes formidables : des aborigènes, des lépreux, des handicapés, lors d’un voyage en Inde dans le cadre de l’association caritative de mes parents. J’en suis fière, c’était tellement fort et enrichissant au niveau humain !

La chose extraordinaire que vous rêvez de réaliser ?

Ce n’est pas extraordinaire mais j’aimerais pouvoir me retrouver dans une montgolfière un jour. J’ai toujours aimé. C’est beau de les voir dans le ciel. Je pense que cela doit être grandiose.

Chat, chien ou poisson rouge ?

Chat car j’ai toujours aimé les félins. Et je garde un souvenir très fort de mon attachement à Chloé, le chat que l’on avait quand j’étais jeune, j’ai beaucoup souffert de sa mort.

Une personne extraordinaire que vous rêveriez de rencontrer ?

Des fées, des elfes, bref le Petit Peuple, mais ça, c’est utopique.

Avec une baguette magique pour la planète, que faites-vous ?

Je ferais en sorte que tout le monde s’apprécie ou du moins se respecte, qu’il n’y ait plus de pauvreté et enfin qu’on fasse plus attention à la Nature, qu’on arrête de la malmener.

La personne extraordinaire que vous aimeriez retrouver là-haut ?

Mes grands-parents, ils étaient tellement gentils, droits, généreux et très proches de nous. Ils me manquent énormément.

L’oeuvre qui nous parlerait un peu de vous (livre, chanson, musique, film, tableau, etc.) ?

Les Chroniques d’un monde oublié, c’est mon premier roman et j’y ai mis beaucoup de moi, de ma personnalité, de ma sensibilité et de ma vision d’un monde plus sain.

Le lien sur lequel vous aimeriez nous faire cliquer ?

Je vais être un peu égoïste pour une fois, j’aimerais que les gens cliquent sur ma page Facebook : Le monde d’Isalie

Qu’est-ce qui fait d’un rendez-vous un moment extraordinaire ?

Simplement quand on sent que ce rendez-vous devait se faire. Même si on a un libre arbitre, je suis persuadée que rien n’arrive par hasard. Et j’ai pu le vérifier un bon nombre de fois durant toutes ces années passées.

Quel âge a votre âme ?

Je ne sais pas, parfois une âme d’enfant, parfois une âme de personne âgée : je suis sage de temps en temps (rires).

Ce que vous aimeriez que l’on retienne de vous ?

J’aimerai qu’on retienne que je suis une personne foncièrement gentille et humaine. Je fais attention de ne pas blesser l’autre et j’essaie d’éviter les jugements. Evidemment, personne n’est parfait donc je n’y arrive pas toujours mais c’est ma ligne de conduite.

Actualité et liens

Le farfadet de Saint-Gervais, éditions du Vert-Galant sorti le 08 avril 2017.

Vous pouvez également me suivre sur ma page Facebook Le monde d’Isalie.

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Rendez-vous extraordinaire : interview de Karine Giroud-Piffoz

Passage de témoin

Pour que l’histoire continue, à quelle personne extraordinaire aimeriez-vous passer le témoin et pourquoi ?

Je souhaite passer le témoin à Véronique Agrapart, c’est une amie qui compte beaucoup pour moi. Notre amitié a commencé car elle était ma sage-femme lors de mes deux grossesses. Elle est également sexologue et écrivain. C’est une femme formidable, passionnée et passionnante, et avec un grand cœur.

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